Secrets d'écriture de Sirmalia

Voici quelques secrets d’écriture de Sirmalia (attention: spoilers!)

 

* J’ai commencé à écrire Sirmalia en… 2001!

* La relation entre Thergill et Norotar ressemble à celle qui existe entre Charles Xavier et Magneto dans les X-Men, une sorte d’amitié-rivalité, contrariée par des idéaux différents.

* Pour la seconde partie de l’histoire, je me suis inspirée de mes lectures sur Marie-Antoinette, et plus particulièrement du superbe film éponyme de Sofia Coppola (<3). Je voulais que même si l’histoire se situe à une autré époque, les personnages jeunes soient proches des ados d’aujourd’hui.

* Olympe, la petite chienne de Joyce, s’appelle ainsi en référence à Olympe de Gouges.

* Au départ, Sirmalia devait être une série de mini romans en dix tomes, destinés à des lecteurs plus jeunes. L’histoire devait s’arrêter à la fin de la première partie. Je n’avais pas encore imaginé toute l’intrigue avec les Révolutionnaires.

* Le personnage de Cédric m’a été inspiré par le jeune Masbath dans le film de Tim Burton, Sleepy Hollow. Je l’ai vieilli pour qu’il ait le même âge que Rosalina.

* La fille de Rosalina s’appelle Anaïs car pendant que j’écrivais ce passage, j’avais sans arrêt en tête la chanson de la pub pour le parfum « Anaïs Anaïs » de Cacharel.

* Le deuxième prénom de Rosalina, Elaine, est un clin d’oeil à la grand-mère d’Hannah dans Les étoiles de Noss Head de Sophie Jomain 😉

* La couleur des vêtements de Rosalina reflète l’évolution de son caractère. Au début, elle s’habille plutôt dans des tons violets: elle est très garçon manqué et je trouve que le violet, qui n’est ni complètement une couleur froide ni complètement une couleur chaude, exprime bien cette ambivalence. A la cour, quand elle commence à se sentir plus femme, elle porte du rose pâle, qui est une couleur très féminine, mais aussi un peu timide, comme un rouge qui n’oserait pas s’affirmer, car Rosalina n’est pas encore très à l’aise avec sa nouvelle image. A la fin, quand elle a fait le point et qu’elle a compris qui elle était et ce qu’elle voulait, elle s’assume pleinement et porte du rouge. 

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