Secrets d'écriture de "Grim Tales"

Voici quelques secrets d’écriture de Grim Tales (attention: spoilers!)

* 1001 heures s’inspire de l’Aladdin de Disney, mais également d’Othello de William Shakespeare.

* Tombe la neige est un mélange de Blanche-Neige et du roman Qu’est-il arrivé à Baby Jane ? d’Henry Farrell, dont l’une des héroïnes s’appelle Blanche, elle aussi.

* Dans cette même nouvelle, le numéro de téléportation est un clin d’œil au « Prestige », un de mes films préférés ; celui de la robe qui s’enflamme à « Hunger Games ». Le fait que Neige se fasse tuer pendant son numéro de danse fait référence au conte d’origine, où la méchante reine est condamnée à danser dans des souliers chauffés à blanc, jusqu’à en mourir.

* Le nom du magicien, Cacciatore, signifie « chasseur » en italien.

* Pour la scène finale de Marina, j’ai là aussi puisé dans l’histoire originale d’Andersen, où, pour rompre le sortilège et rentrer parmi les siens, la petite sirène doit plonger un poignard dans le cœur du prince : elle est censée retrouver sa queue de poisson au moment ses pieds baigneront dans le sang du jeune homme.

* Laura, l’héroïne de La jeune fille à l’hermine, fait une brève apparition dans la nouvelle Blackout.

* Le nom de Kurt Spins-Millet dans Golden boy est évidemment une anagramme de Rumpelstiltskin (en trouver une s’est d’ailleurs révélé une tâche ardue).

* Et, en fin de compte, qui a réellement tué Gretel, Blue Wolf ou sa mère ? Je laisse à mes lecteurs le soin d’opter pour la version qu’ils préfèrent.

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